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Un mélange laid de prime abord. Et ensuite merveilleux.
Inexplicablement. Je pensais à du lichen qu'on découvrirait beau après
une étude attentive, par la richesse des détails, mais non. C'est
plutôt le fruit d'une étrange juxtaposition.
« Le beau est toujours bizarre. Je ne veux pas dire
qu'il soit volontairement, froidement bizarre, car dans ce cas il
serait un monstre sorti des rails de la vie. Je dis qu'il contient
toujours un peu de bizarrerie, de bizarrerie non voulue, inconsciente,
et que c'est cette bizarrerie qui le fait être particulièrement le
Beau. » Charles Baudelaire, Le
salon de 1846.
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